Votre navigateur web est obsolète. Cela pourrait affecter le bon fonctionnement du site.

Commandé avant 22h, expédié le jour même
Expédition gratuite à partir de 50 €
Periode de retour rallongée jusqu'au 31 janvier 2025
Nos clients nous donnent une note de 4.8/5

Robert Young Pelton : sans doute le designer le plus fascinant dans l'univers des couteaux de poche

DPx Gear évoque des couteaux de survie en conditions réelles et des outils destinés à une utilisation intensive. Leur designer : Robert Young Pelton, entrepreneur à succès et aventurier autodidacte, mais aussi inventeur, journaliste et auteur de bestsellers tels que « The World's Most Dangerous Places » (une lecture très utile pour la CIA), « Come Back Alive » et son autobiographie « The Adventurist ».

Robert Young Pelton

Naissance25 juillet 1955, à Edmonton, dans l'État d'Alberta (Canada)
DomicileCalifornie aux États-Unis
Designer depuis2008
MarqueDPx Gear
Collaborations avecLionSteel
Robert Young Pelton

En 2008, il a lancé DPx Gear, sa réponse personnelle à sa quête d'outils réellement pratiques et adaptés à la dure réalité. Et il a parfaitement réussi. Les couteaux de poche de DPx Gear, fondée en 2011, sont taillées pour une utilisation sans ménagement. La première génération était constituée du fameux DPx HEST (Hostile Environment Survival Tool) et de sa version à lame rétractable, le DPx HEST/F (Folding). Deux de ses modèles ont déjà remporté des prix sur le Blade Show, le salon annuel des couteliers.

Pelton a déjà déposé 26 brevets au nom de DPx.

C'est encore lui qui a créé l'Aculus. Avec sa lame en Niolox et son manche en titane, il s'agit là d'une tentative tout à fait réussie de produire un couteau de gentleman à la fois simple et élégant, mais aussi robuste et d'une extrême durabilité. Plus tard, Pelton a conçu de nombreux autres modèles, à l'instar du couteau militaire DPx HEFT (Hostile Environment Field Tool) et du couteau compact DPx HEAT (Hostile Environment At-Hand Tool). Pelton a déjà déposé 26 brevets au nom de DPx.

Le style utilitaire de Robert Young Pelton se retrouve dans ses couteaux. À ses yeux, chaque élément doit cumuler au minimum deux fonctionnalités ; une logique caractéristique du mode survie. Dans sa quête d'innovation, Pelton a déjà déposé 26 brevets au nom de DPx. Il a notamment conçu des jimping spéciaux (crénelures sur le dos de la lame pour une meilleure prise) faisant également office de pince à dénuder. Les trous ne servent pas uniquement à passer des paracordes, mais peuvent également accueillir des embouts de tournevis.

DPx HEAT/f 3D titane

Ses couteaux à lames rétractables comportent bien souvent une encoche jouant le rôle d'ouvre-bouteille. À la vôtre ! Par ailleurs, avec son système d'ouverture « wave », le couteau s'ouvre automatiquement quand on le sort de la poche. Pelton fixe ses clips de poche avec une vis munie d'un brise-vitre en carbure de tungstène. Parfait pour casser un carreau ou pour réaliser des gravures sur des matériaux durs, par exemple pour graver son nom sur son équipement.

Collaboration avec LionSteel

Robert Young Pelton fait fabriquer une grande partie de ses couteaux par LionSteel, en Italie. L'un des fabricants de couteaux de poche les plus renommés du monde. Des maîtres dans le domaine du fraisage. Après tout, les modèles détaillés et multifonctionnels de Pelton ne sont pas des plus simples à réaliser. Il est donc utile de disposer d'une usine primée comme celle de LionSteel. Ensemble, ils forment une équipe de choc.

L'un de ses couteaux les plus remarquables est l'Aculus, un couteau de gentleman, mais pouvant être mis à très rude épreuve. Pour le vrai gentleman préparé à tout. Une unique pièce de titane sert de base pour le manche et est fraisée de sorte à pouvoir accueillir une lame. Un concept révolutionnaire commercialisé en Europe sous le nom de LionSteel TiSpine, un modèle sous licence d'après le concept de Pelton. De nombreux couteaux DPx sont également fabriqués par Shon Rowen, qui fabrique également des couteaux pour ESEE Knives, ainsi que par White River Knives et Southern Grind.

Né au Canada, Robert Young Pelton est célèbre pour ses voyages vers les plus sinistres destinations au monde - et pour sa capacité à y survivre. Il a voyagé à travers plus de 100 pays et réalisé des reportages dans des dizaines de lieux de conflit, de la Tchétchénie à l'Irak en passant par l'Asie, l'Amérique du Sud et la Corne de l'Afrique. Aujourd'hui, il se concentre sur l'immigration en Afrique du Nord et en Europe. Voici un aperçu de la vie de l'homme ayant reçu des résultats pour le moins surprenants à son test d'orientation professionnelle, au collège : on lui conseillait de devenir publicitaire, astronaute ou aventurier. Ces résultats étaient-ils prophétiques ou l'ont-ils simplement inspiré ? Quoi qu'il en soit, Robert Young Pelton mérite bien le titre d'« astronaute terrestre ». Voilà qui le résume bien.

La jeunesse de Robert Young Pelton

Pelton est né à Edmonton, au Canada. Très jeune déjà, il s'intéressait à « ce qui se trouvait au-delà de l'horizon ». Il s'est d'ailleurs fait ramener chez lui à plusieurs reprises par la police. À seize ans, il termina l'école (qui appliquait des méthodes pour le moins spartiates) et s'acheta une camionnette rose pour y habiter. Il faisait les cueillettes pour gagner son pain. Lorsqu'on lui demandait quelle était son occupation, il répondait « je suis sur la route ». Lorsqu'il prit conscience qu'il devait bien gagner sa vie, il démarra sa carrière dans le marketing, domaine dans lequel il excella tant et si bien qu'il devint millionnaire à 31 ans.

Robert Young Pelton en Afrique, ©Tim Freccia

Un choix radical

Quel qu'ait pu être l'attrait de la réussite, la disparition de personnes importantes dans son entourage, combinée à la prise de conscience que la vie a une durée logiquement limitée, a amené Pelton à changer drastiquement de vie. Pendant un temps, il habita au beau milieu du Sahara auprès du peuple Dogon. Une vie qui le passionna, et à la suite de laquelle il prit une décision encore plus radicale : vivre et être le produit de qui il était. C'est alors qu'il démarra sa vie de voyages, se rendant dans des lieux que tout le monde évitait, à commencer par l'Algérie tourmentée des années 70. Il en revint avec des récits sur la situation réelle sur place et des raisons expliquant les actes de la population.

Dans le même temps, il mit en évidence qu'il n'existait plus de fronts et que la guerre pouvait frapper n'importe qui, n'importe où, y compris dans le centre-ville de New York, le métro de Londres ou un banal café de Sydney.

Fort de ses voyages et de ses reportages, Pelton est devenu le modèle même du « journaliste en solo », le risque-tout qui part discuter et même vivre avec les rebelles, les insurgés ou les terroristes du moment. Au plus profond de l'horreur de la guerre, il est toujours en quête de la vérité nue. Ainsi, il est mieux placé que quiconque pour offrir une interprétation de la réalité complexe des conflits, et dépasser les versions censurées ou détournées que la presse internationale, à distance respectable, se voit servir. Il ne se considère pas comme quelqu'un qui cherche des sensations fortes. En revanche, il dit trouver un sens plus profond à la vie à travers son travail. Au cours d'une guerre, il porte toujours une attention particulière aux civils : les personnes âgées, les enfants, ainsi que tous les témoins involontaires se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Il met également en évidence qu'il n'existe plus de fronts et que la guerre peut frapper n'importe qui, n'importe où, y compris dans le centre-ville de New York, le métro de Londres ou un banal café de Sydney.

DPx HEST Original

Son travail a donné naissance à un nombre impressionnant de publications et de productions de films, y compris pour Discovery Channel, National Geographic Channel, ABC News, CBS 60 Minutes et CNN. Il a également écrit différents livres, dont le bestseller The World's Most Dangerous Places, un « guide touristique » de plus de 1000 pages publié en 1995 et recensant les zones de conflits les plus dangereuses à travers le monde. En 1999, Pelton publie « Come Back Alive », dans lequel il prodigue des conseils de survie applicables au monde réel, basés sur sa propre expérience dans plus de 100 pays. En 2000, il publie l'autobiographie « The Adventurist », savant mélange d'anecdotes, de récits de voyages et de réflexions philosophiques couvrant la vie de Pelton de sa jeunesse jusqu'à son départ pour la Tchétchénie en 1999.

Si certaines personnes se démarquent, c'est bien souvent parce qu'elles suivent leur cœur. Robert Young Pelton a un point de vue unique sur la liberté personnelle, ainsi que sur les responsabilités qui en découlent. Avec son œuvre éclectique englobant livres, sites internet, équipement de survie, spectacles, vidéos, séries télé et événements divers, il a touché et inspiré des milliers de personnes. Il est l'homme qui se promène avec une sacoche ; un faux pas délibéré en termes de mode, visant à tromper les personnes malveillantes. Il est aussi l'homme qui emporte de la sauce pimentée à chacun de ses périples afin de toujours pouvoir faire passer un repas immangeable. L'adversité rend tout plus facile à supporter.